Le vinyle coloré, comment ça marche ?

Le noir lui va si bien… mais pas seulement ! À l’occasion, le disque vinyle prend des couleurs et se pare de tous les tons de la gamme. Explications.

Apparu au début du 20ème siècle, les disques colorés constituent aujourd’hui un véritable objet de collection pour les diggers de vinyles. En 1908, la compagnie Edison utilise des cylindres bleus afin de proposer une variante à l’habituelle noirceur des premiers LPs, mais aussi se démarquer du reste du marché. Quelques années plus tard, le label Vocalion reprend cette même idée, cette fois dans un coloris ocre. La course est lancée, impliquant de plus en plus de créativité et d’imagination débordante de la part des concepteurs.

Mais comment obtenir ce résultat coloré ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le PVC qui constitue le disque n’est pas noir mais transparent ! Il faut lui ajouter de la poudre « Carbon Black » pour un rendu noir ou du PVC de couleur pour un vinyle coloré. Parfois accusé à tort d’avoir une qualité sonore inférieure, le vinyle couleur suit finalement le même processus de fabrication qu’un vinyle noir classique ! La qualité diffère selon le master utilisé et surtout selon le pressage (matériaux, assemblage, temps de pressage…)

Le disque vinyle peut également adopter les nuances les plus variées : opaque, translucide, marbré en fondant différentes couleurs de PVC ensemble, ou même splatter en ajoutant des éclats de PVC sur la surface. Grâce à ces procédés originaux, vous allez voir ce que vous allez entendre !

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